dimanche 7 octobre 2007

Notre arrivée sur Tel Aviv et Jérusalem - 08 septembre 2007

Vue aérienne de Tel Aviv, véritable métropole moderne et côtière. En 1909, un groupe d'immigrants israélites de Jaffa acquiert, auprès des Turc qui contrôlent la Palestine, quelques dunes désertiques situées au nord de la ville. Ils l'appellent Tel-Aviv, la "colline du Printemps", par allusion à la colline du même nom où s'établirent les exilés de Babylone et rêvent d'en faire la première ville entièrement juive.

La grande zone urbaine regroupe de nombreuses municipalités distinctes qui comprennent environ 3 millions d'habitants vivant sur 14 km le long de la côte méditerranéenne. On compte environ 380 000 habitants à Tel Aviv-Jaffa même, ce qui en fait la deuxième plus grande ville d'Israël. Capitale économique et culturelle, elle est aussi la ville des loisirs et de la vie nocturne, mais aussi le centre des affaires, de la presse et de l'édition.
On dit que l'on travaille à Haïfa, que l'on dépense son argent à Tel Aviv, et que l'on prie à Jérusalem.

Après quarante cinq minutes de route, nous voilà rendu dans la ville la spirituelle du monde. Nous sommes montés sur le Mont Scopus, pour découvrir les premières images de Jérusalem, en dégustant un délicieux vin israélien.

Le kibboutz où nous avons séjourné pendant les trois premières nuits.
Ramat-Rachel (רמת רחל) est un kibboutz situé au Sud de Jérusalem, en direction de Bethléem. Il a été fondé en 1921 par des membres du Gdoud Haavoda, travailleurs en bâtiment. Le nom du kibboutz ("La hauteur de Rachel") vient de sa proximite d'avec le tombeau de Rachel.
Les premiers temps, par manque de terrains disponibles, Ramat-Rachel vit de l'activité d'une blanchisserie et d'une boulangerie. Lors des évènements de 1929, le kibboutz est attaqué et détruit. Il est reconstruit un an plus tard. Ramat-Rachel est de nouveau attaqué en 1936 et 1939, mais réussit cette fois-ci a retenir l'assaut.
Lors de la Guerre israelo-arabe de 1948, du 21 au 25 mai 1948, l'armée égyptiènne attaque le kibboutz de front, et ce dernier passe plusieurs fois d'un camp à l'autre. Il sera entièrement détruit durant cette même guerre. Avec l'indépendance de l'état d'Israël, Ramat-Rachel est de nouveau reconstruit et les terres mises à sa disposition sont agrandies. Jusqu'à la Guerre des Six Jours, le kibboutz est cerné par la frontière par trois de ses cotés.
Lors d'une altercation en 1956, des soldats de la Légion arabe de Jordanie tirent sur les participants d'un colloque archéologique au sujet des fouilles entreprises sur les lieux, et tuent quatre personnes.
Les fouilles archéologiques ont mis à jour les vestiges du palais d'un des rois de la dynastie de Judée. On y découvre également des vestiges de l'époque perse, hellénistique et romaine.
Durant la période byzantine, un monastère et une église sont construits sur les lieux et rappellent le passage de Marie en chemin vers Bethléem.

Aucun commentaire: