dimanche 7 octobre 2007
La basilique du Saint Sépulcre - 09 septembre 2007
Lorsque nous sommes rentrés à l'intérieur du Saint Sépulcre, nous avons eu la chance d'assister à une cérémonie orthodoxe.
La chapelle d'Adam où se trouve le rocher du Golgotha.
Le tombeau du Christ
Mosaïques sur la crucifixion et l'ensevelissement du Christ
La Pierre de l'Onction
A l'endroit où Jésus fut crucifié, se trouvait un jardin dans lequel il y avait une tombe fraîchement creusée... et comme la tombe était proche, ils y déposèrent Jésus. (Jean 19 : 41-42)
La construction de la première basilique du Saint-Sépulcre commença en 326, sur l'ordre de l'empereur Constantin. Elle fut érigée à l'endroit d'un temple et d'un sanctuaire romains du IIe siècle qui, selon la tradition locale, se dressaient sur le lieu même où Jésus avait été crucifié et enterré. Lorsque les édifices romains furent démolis, plusieurs tombes taillées dans le roc furent découvertes. L'une d'elles fut identifiée comme étant celle de Joseph d'Arimathie. Le soubassement en pente fut taillé autour de cette tombe afin de dégager une plate-forme en saillie à l'endroit de l'actuel Edicule.
Il ne reste pas grand chose de l'édifice byzantin d'origine qui fut incendié et pillé par les Perses en 614, partiellement rebâti par le patriarche Modeste, endommagé par un tremblement de terre en 808, et démoli en 1009 sur ordre du calife fâtimide al-Hakim. Une partie fut reconstruite par l'empereur byzantin Constantin Monomaque en 1048, mais, pour l'essentiel, le bâtiment actuel est le résultat d'une reconstruction par les croisés au XIIe siècle ainsi que de rénovations ultérieures. Les travaux de restauration et de préservation les plus récents ont commencé en 1959 et ne sont pas encore achevés. L'actuel édifice comprend la moitié du site de l'église byzantine d'origine, et seule la rotonde reprend approximativement la forme et le plan d'origine du IVe siècle.
Depuis les croisades, l'enceinte et le bâtiment de la basilique du Saint-Sépulcre appartiennent à trois grandes confessions : les grecs-orthodoxes, les orthodoxes arméniens et les catholiques romains (latins). D'autres communautés orthodoxes - les coptes d'Egypte, les éthiopiens et les syriens - détiennent également certains droits et des titres de propriété dans le bâtiment ou autour. Les droits et privilèges de toutes ces communautés sont protégés par le Statu quo sur les lieux saints (1852), garanti par l'article LXII du traité de Berlin (1878).
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