dimanche 7 octobre 2007
La dormition - Le Cénacle et le Tombeau du Roi David - 10 septembre 2007
L'église de la Dormition
La crypte commémorant la Dormition de la Vierge Marie
Ces mosaïques représentent autour du Christ, toutes les femmes mentionnées dans la bible : Sarah, Miriam, Esther, Yael et Judith
Des récits apocryphes parlent des dernières années de la vie de la Vierge. Après le départ de son Fils vers le Ciel, Marie vécut encore plusieurs années. Selon une vieille tradition, elle aurait séjourné en Asie Mineure, auprès de l'apôtre Jean dans un lieu situé au sud de la ville d'Ephèse. Il existe un site appelé la "Maison de la Vierge" ("Panaya Kapulu", porte de la Toute-Sainte), marqué par une petite chapelle aujourd'hui restaurée. Cet endroit est traditionnellement fréquenté par les pèlerins.
D'autres textes apocryphes parlent également de la Mère de Jésus-Christ. Lorsqu'elle fut d'un âge avancé, elle reçut un jour en apparition la visite de l'ange Gabriel. Ce fut la seconde Annonciation. L'ange l'informa de sa mort prochaine, en lui disant : "Votre Fils attend sa révérende mère". La Vierge Marie mourut quelques jours plus tard à Jérusalem. Elle fut enterrée vraisemblablement par les apôtres ; puis ensuite son corps fut enlevé au Ciel [2]. Cet évènement est appelé Assomption, ou Dormition.
Le bâtiment identifié comme le Cénacle est un petit édifice de deux étages situé dans un ensemble de bâtiments plus important, au sommet du mont Sion. Létage supérieur fut construit par les Franciscains au XIVe siècle pour commémorer la Cène. Il est également identifié comme la pièce supérieure dans laquelle le Saint-Esprit descendit sur les disciples à la Pentecôte (Actes 2 : 2-3). Dans la tradition chrétienne, le quartier de la ville dans lequel ils vivaient à l'époque était l'actuel mont Sion, la toponymie ayant, pour une raison ou pour une autre, été transférée du mont du Temple à cette colline située au sud-est de la ville (probablement du fait dune mauvaise interprétation datant du IVe siècle de versets du prophète Michée (3 : 12) qui semble évoquer deux collines : la montagne du Seigneur et Sion).
La salle du rez-de-chaussée située sous le Cénacle contient un cénotaphe qui, depuis le XIIe siècle, est considéré comme le tombeau du roi David - bien que les textes mentionnent la Cité de David , au sommet de lOphel, comme lieu de la sépulture royale (I Rois 2 : 10). Sous le niveau du sol actuel, on trouve des fondations plus anciennes, romaines, byzantines et croisées. Derrière le cénotaphe, une abside longe le mont du Temple, suscitant lhypothèse que cette partie du bâtiment était peut-être une synagogue, voire la synagogue mentionnée par le Pèlerin de Bordeaux en 333.
Ce secteur de la colline fait désormais partie intégrante de la basilique du Saint-Sion figurant sur la mosaïque du plan de Madaba datant du VIe siècle, et détruite par les Perses en 614. Le monastère et léglise de Sainte-Marie, furent tous deux construits au XIIe siècle par les croisés sur les fondations de cette basilique antérieure, et détruits en 1219, probablement lors de la démolition des murailles et contreforts de la ville ordonnée par le sultan ayyûbide Al-Muazzam.
L'actuelle chapelle du Cénacle fut édifiée par les Franciscains, dès leur retour dans la ville, en 1335. La voûte à nervures du plafond est caractéristique des Lusignan ou du gothique chypriote. Le mihrab sculpté, la niche de prière musulmane, fut ajouté en 1523, lorsque les Franciscains furent chassés du bâtiment et la pièce convertie en mosquée.
Extrait du site des affaires étrangères d'Israël
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