dimanche 7 octobre 2007

La porte de Sion - Le quartier Juif - 10 septembre 2007

La Porte de Sion se situe dans la partie Sud-Ouest de la muraille de la vieille ville de Jérusalem. C'est par elle que l'on atteint le quartier arménien.
Le nom actuel de la Porte était déjà employé au Moyen Âge. Les Arabes de la ville la nommèrent également « Bab el Yahoud » (ce qui signifie la « Porte du Juif »). Ce nom est dû à sa proximité avec le quartier juif de la vieille ville. C'est tout près de la Porte de Sion que l'on peut voir le tombeau du roi David, le Cénacle, la Dormition.

La frontière qui, de 1948 à 1967, divisa Jérusalem entre Israéliens et Palestiniens, avait son tracé juste face à la Porte, d'où les marques d'impacts de balles encore visibles aujourd'hui sur le fronton de la Porte.


Dans le petit bourg de Madaba (situé dans le nord Ouest de la Jordanie) des moines grecs firent la découverte fortuite et étonnante d'une grande mosaïque couvrant tout le sol de l'ancienne église. Elle était à peu près intacte, et représentait une carte de la Terre Sainte, depuis la Syrie jusqu'à la Basse-Égypte (le delta du Nil), Jérusalem en occupant le centre. La carte de Madaba est la plus ancienne carte de Palestine que nous ayons. On doit la dater de la fin du VIe siècle, pour des raisons de langues utilisées dans les inscriptions, de bâtiments identifiables construits par Justinien (527-565) et de style de la mosaïque.

La Menora, chandelier à sept branches, mais aussi à huit branches pour la fête de Hanouka, est le symbole juif le plus ancien. II apparaît pour la première fois dans le chapitre vingt-cinq de l'Exode (31-38), lorsque l'Eternel confie à Moïse le soin de la fabriquer : "Tu feras aussi un candélabre d'or pur, le candélabre sera en or massif, de même que sa tige et sa branche. Ses calices, ses corolles et ses fleurs feront corps avec lui, Six branches sortiront de ses côtés, trois branches du candélabre d'un côté, et trois branches du candélabre du deuxième côté.
La légende raconte que lors du premier exil à Babylone, les Juifs emmenèrent avec eux la Ménora et la rapportèrent avec eux lors de leur retour en Eretz Israël. Il semble que la forme de la Ménora tire son origine d'une plante connue à lépoque biblique sous le nom de Moriah. Un botaniste israélien E. Reouveni retrouva la trace de cette plante en Crète et la ramena en Eretz Israël en 1928.

Seule une partie du Cardo (bâti au Ve siècle par les Byzantins) a été aménagée entre les différentes boutiques qui s'y sont installées. On peut apercevoir, à travers des grilles vitrées, des restes de fortifications de l'époque du 1er temple.

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