
dimanche 7 octobre 2007
Introduction
"Chaque homme, chaque femme ont vu un jour, avec la conviction intime la plus sûre, en un éclair, en un regard, en une rencontre, en un instant de pureté et d'amour, ce que peut et doit être le bonheur de leur vie. Ils se sont sentis créés en cela et pour cela. Pour soi, chacun s'est promis d'y être fidèle par ce mot merveilleux: "toujours". Comme Avraham a vu Jérusalem "de loin"." Béréchite (La Genèse) 23, 1 - 25, 18
Ce drapeau, créé au cours du Congrès sioniste de Boston en 1891, fut officiellement adopté à la proclamation de l'indépendance. Le blanc et les bandes bleues représentent un châle de prière (tallith ), et l'« étoile » de David (Magen David c'est à dire bouclier de David)) à six branches, bleue également évoque 2 triangles dont l'un est dirigé vers le bas et l'autre vers le haut.

Notre arrivée sur Tel Aviv et Jérusalem - 08 septembre 2007
On dit que l'on travaille à Haïfa, que l'on dépense son argent à Tel Aviv, et que l'on prie à Jérusalem.

Ramat-Rachel (רמת רחל) est un kibboutz situé au Sud de Jérusalem, en direction de Bethléem. Il a été fondé en 1921 par des membres du Gdoud Haavoda, travailleurs en bâtiment. Le nom du kibboutz ("La hauteur de Rachel") vient de sa proximite d'avec le tombeau de Rachel.
Les premiers temps, par manque de terrains disponibles, Ramat-Rachel vit de l'activité d'une blanchisserie et d'une boulangerie. Lors des évènements de 1929, le kibboutz est attaqué et détruit. Il est reconstruit un an plus tard. Ramat-Rachel est de nouveau attaqué en 1936 et 1939, mais réussit cette fois-ci a retenir l'assaut.
Lors de la Guerre israelo-arabe de 1948, du 21 au 25 mai 1948, l'armée égyptiènne attaque le kibboutz de front, et ce dernier passe plusieurs fois d'un camp à l'autre. Il sera entièrement détruit durant cette même guerre. Avec l'indépendance de l'état d'Israël, Ramat-Rachel est de nouveau reconstruit et les terres mises à sa disposition sont agrandies. Jusqu'à la Guerre des Six Jours, le kibboutz est cerné par la frontière par trois de ses cotés.
Lors d'une altercation en 1956, des soldats de la Légion arabe de Jordanie tirent sur les participants d'un colloque archéologique au sujet des fouilles entreprises sur les lieux, et tuent quatre personnes.
Les fouilles archéologiques ont mis à jour les vestiges du palais d'un des rois de la dynastie de Judée. On y découvre également des vestiges de l'époque perse, hellénistique et romaine.
Durant la période byzantine, un monastère et une église sont construits sur les lieux et rappellent le passage de Marie en chemin vers Bethléem.
Jerusalem - 09 septembre 2007

Histoire de Jérusalem:
Les premiers habitants se sont installés en 3500 avant J.-C en bordure du désert de Juda. Les Jébuséens, peuple cananéen, construisirent une muraille de 3 m d'épaisseur qui protégea la ville de 1300 ans à 800 ans avant J.-C.
Vers 1000 ans av J.-C, le roi David s'empare de la ville et fait de Jérusalem la capitale des royaumes de Juda et d'Israël. Il envisage d’abriter l’Arche d’alliance au cœur d’un grand temple, mais Dieu le lui interdit par l’intermédiaire du prophète Nathan. Puis, son fils Salomon monte sur le trône du pays de Canaan, qui s’étend alors de l’Euphrate à Gaza. Il améliorera les relations commerciales de son peuple avec les terres alentours et séparera le territoire en douze districts. Il parviendra ainsi à unifier son empire avec pour objectif principal la prospérité de Jérusalem. Il y construira le Premier Temple, entouré de hauts remparts et abritant les Tables de la loi, reçues par Moïse. À sa mort, son empire rayonnant sera divisé : le royaume d’Israël s’étendra au nord tandis que le royaume de la Judée occupera le sud.
Ensuite, la cité est assiégée successivement par les rois de Samarie, les souverains assyriens puis néo-babyloniens. En 587, elle tombe aux mains de Nabuchodonosor, le temple est détruit et les juifs chassés. Après la chute de Babylone, Cyrus permet le retour des exilés. Le Temple est rebâti en 515 av J.-C. Après la conquête d'Alexandre Le Grand, au IVe siècle av J.-C, Jérusalem devient une polis hellénistique. En 165 av J.-C, Judas Maccabée reprend Jérusalem après que le successeur d’Alexandre a fait ériger un autel dédié à Zeus au cœur du Temple de Jérusalem. Après sa victoire, Judas Maccabée mettra en place la dynastie des Asmonéens. Quelques années plus tard, l’indépendance de la Judée sera reconnue par la Syrie, mais les conflits entre juifs hellénistes et les autres affaibliront le royaume, ouvrant grand la porte aux Romains. En 37 av J.-C, À la mort de son père, Antipater, Hérode le Grand s’empare des rênes de la Judée. C’est ainsi que quelques années après l’invasion romaine, il est proclamé "roi des Juifs". Il doit rapidement faire face aux conflits entre les Juifs sadducéens et les Juifs pharisiens. Son règne connaîtra toutefois une certaine prospérité, marquée par l’architecture et la reconstruction du Temple de Jérusalem.
En 70 après J.-C, Titus incendie le Temple et soumet Jérusalem. En 130, Simon Bar-Kokhba soulève le peuple juif contre l’empereur romain Hadrien. Depuis des années les Juifs s’opposent à l’autorité de Rome en vain. Cette révolte s’étendra sur trois années et aboutira à une sévère défaite. Aux nombreux morts s’ajoutera l’expulsion des Juifs de Jérusalem. La ville, renommée Aelia Capitolina, leur sera totalement interdite et Hadrien donnera à la Judée le nom de Palestine.
En 324, Constantin, devenu l'empereur chrétien de tout l'Empire romain, fait édifier le Saint-Sépulcre en 335 à l'emplacement du Capitole, marquant ainsi le début d'une période de construction: monastères, églises et hospices.
La tradition de la chevauchée nocturne de Mahomet fait de Jérusalem une ville vénérée par les musulmans. Dès 638, la ville est conquise par le calife Omar. Les omeyyades de Damas, soucieux de rivaliser avec les chrétiens, édifient deux grandes mosquées destinées à égaler la Mecque, le Dôme du Rocher et la mosquée El-Aqsa. Jérusalem devient le troisième ville sainte de l'Islam.
En 1070, les Turcs seldjoukides, nouveaux maitres de la cité, persécutent juifs et chrétiens. En occident les Francs s'organisent pour reprendre la ville sainte: c'est la première Croisade.
En 1099, Godefroi de Bouillon entre dans Jérusalem qui devient la capitale d'un royaume latin. La ville connait de grands bouleversements : la population, nombreuse, est en majorité chrétienne et de langue française.
En 1260, la ville sainte est prise par les Mamelouks. Elle devient un centre d'étude musulmane, malgré un certain déclin économique et démographique. A l'époque de nombreux juifs Sépharades s'établissent à Jérusalem et construisent l'une des premières synagogues de l'actuel quartier juif: la synagogue Ramban. Sous la domination Ottomane (1517-1917), Soliman le Magnifique entreprend des travaux considérables que ses successeurs feront tomber en décadence.
Vers le milieu du 19ème siècle, une population de plus en plus croissante et des conditions de vie de plus en plus difficiles conduisent les habitants juifs à s'établir peu à peu en dehors des murs de la ville. Les Ottomans libéralisent l'achat des terrains, permettant aux grandes puissances de pénétrer dans la ville sainte. Apparaissent alors des "quartiers colonies" européens, germaniques, britannique, russe etc. En 1917, le général Allenby fait sont entrée dans Jérusalem et inaugure une période du mandant britannique. Les Anglais n'auront de cesse de développer les infrastructures urbaines. Ils fixeront des normes de constructions: l'utilisation de la pierre à la fois blanche et rose qui a donné sa couleur à la ville. La guerre de 1948, laisse Jérusalem coupée en deux par un mur: la partie est revient à la Jordanie tandis que Jérusalem-Ouest devient la capitale de l'Etat d'Israël.
L'eglise de Gethsemane - Mont des Oliviers - 09 septembre 2007


Le Kotel "Mur Occidental" - 09 septembre 2007



leur Dieu. Ils conservent des usages vestimentaires des régions d'Europe centrale dont la dynastie de leur rabbin est originaire.
Le Kotel est le lieu le plus saint selon la religion juive car c'est aujourd'hui l'endroit le plus proche du "Kodesh Ha' Kodashim" (Saint des Saints), salle des premier et second temples à laquelle seul le "Cohen Gadol" (Grand Prêtre) pouvait accéder. Il existe en fait un endroit plus proche, dans le souterrain du Kottel, étant directement face au "Kodesh Ha'Kodashim" (où est aujourd'hui érigé le Dome du Rocher). Selon la coutume, certains Juifs qui vont prier au Mur occidental ou Kotel, y déposent des vœux, le plus souvent sous la forme de prière et de petits papiers pliés où sont rédigés leurs souhaits, lesquels sont ensuite glissés dans les fentes qui séparent les différentes pierres du mur.
La basilique du Saint Sépulcre - 09 septembre 2007
A l'endroit où Jésus fut crucifié, se trouvait un jardin dans lequel il y avait une tombe fraîchement creusée... et comme la tombe était proche, ils y déposèrent Jésus. (Jean 19 : 41-42)
La construction de la première basilique du Saint-Sépulcre commença en 326, sur l'ordre de l'empereur Constantin. Elle fut érigée à l'endroit d'un temple et d'un sanctuaire romains du IIe siècle qui, selon la tradition locale, se dressaient sur le lieu même où Jésus avait été crucifié et enterré. Lorsque les édifices romains furent démolis, plusieurs tombes taillées dans le roc furent découvertes. L'une d'elles fut identifiée comme étant celle de Joseph d'Arimathie. Le soubassement en pente fut taillé autour de cette tombe afin de dégager une plate-forme en saillie à l'endroit de l'actuel Edicule.
Il ne reste pas grand chose de l'édifice byzantin d'origine qui fut incendié et pillé par les Perses en 614, partiellement rebâti par le patriarche Modeste, endommagé par un tremblement de terre en 808, et démoli en 1009 sur ordre du calife fâtimide al-Hakim. Une partie fut reconstruite par l'empereur byzantin Constantin Monomaque en 1048, mais, pour l'essentiel, le bâtiment actuel est le résultat d'une reconstruction par les croisés au XIIe siècle ainsi que de rénovations ultérieures. Les travaux de restauration et de préservation les plus récents ont commencé en 1959 et ne sont pas encore achevés. L'actuel édifice comprend la moitié du site de l'église byzantine d'origine, et seule la rotonde reprend approximativement la forme et le plan d'origine du IVe siècle.
Depuis les croisades, l'enceinte et le bâtiment de la basilique du Saint-Sépulcre appartiennent à trois grandes confessions : les grecs-orthodoxes, les orthodoxes arméniens et les catholiques romains (latins). D'autres communautés orthodoxes - les coptes d'Egypte, les éthiopiens et les syriens - détiennent également certains droits et des titres de propriété dans le bâtiment ou autour. Les droits et privilèges de toutes ces communautés sont protégés par le Statu quo sur les lieux saints (1852), garanti par l'article LXII du traité de Berlin (1878).
Musée d'Yad Vashem (Holocauste) - 10 septembre 2007
Créé en 1953 par une loi du Parlement israélien, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem fut nommé par référence à ce texte d’Isaïe. « Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés », Isaïe 56, 5.
Situé sur la colline du Souvenir, dans les hauteurs de la ville, Yad Vashem est à la fois un lieu de Mémoire, de Recherche, d’Enseignement et un complexe muséologique exceptionnel.
Contre l’oubli du crime dont les nazis voulaient effacer jusqu’aux traces, Yad Vashem rassemble les noms des victimes d'Auschwitz, Majdanek, Treblinka, Belzec, Sobibor, Chelmno et des innombrables autres lieux d'assassinat.
Son but est de perpétuer la mémoire individuelle et collective des victimes de la Shoah, d’honorer les Justes des Nations et de tout mettre en œuvre pour s’assurer que le Monde n’oubliera jamais.
C’est un lieu emprunt d’une forte charge émotionnelle ressentie par tous ceux, grands de ce monde ou visiteurs anonymes, qui y passent des heures d’une grande intensité.
La dormition - Le Cénacle et le Tombeau du Roi David - 10 septembre 2007

Des récits apocryphes parlent des dernières années de la vie de la Vierge. Après le départ de son Fils vers le Ciel, Marie vécut encore plusieurs années. Selon une vieille tradition, elle aurait séjourné en Asie Mineure, auprès de l'apôtre Jean dans un lieu situé au sud de la ville d'Ephèse. Il existe un site appelé la "Maison de la Vierge" ("Panaya Kapulu", porte de la Toute-Sainte), marqué par une petite chapelle aujourd'hui restaurée. Cet endroit est traditionnellement fréquenté par les pèlerins.
D'autres textes apocryphes parlent également de la Mère de Jésus-Christ. Lorsqu'elle fut d'un âge avancé, elle reçut un jour en apparition la visite de l'ange Gabriel. Ce fut la seconde Annonciation. L'ange l'informa de sa mort prochaine, en lui disant : "Votre Fils attend sa révérende mère". La Vierge Marie mourut quelques jours plus tard à Jérusalem. Elle fut enterrée vraisemblablement par les apôtres ; puis ensuite son corps fut enlevé au Ciel [2]. Cet évènement est appelé Assomption, ou Dormition.


La salle du rez-de-chaussée située sous le Cénacle contient un cénotaphe qui, depuis le XIIe siècle, est considéré comme le tombeau du roi David - bien que les textes mentionnent la Cité de David , au sommet de lOphel, comme lieu de la sépulture royale (I Rois 2 : 10). Sous le niveau du sol actuel, on trouve des fondations plus anciennes, romaines, byzantines et croisées. Derrière le cénotaphe, une abside longe le mont du Temple, suscitant lhypothèse que cette partie du bâtiment était peut-être une synagogue, voire la synagogue mentionnée par le Pèlerin de Bordeaux en 333.
Ce secteur de la colline fait désormais partie intégrante de la basilique du Saint-Sion figurant sur la mosaïque du plan de Madaba datant du VIe siècle, et détruite par les Perses en 614. Le monastère et léglise de Sainte-Marie, furent tous deux construits au XIIe siècle par les croisés sur les fondations de cette basilique antérieure, et détruits en 1219, probablement lors de la démolition des murailles et contreforts de la ville ordonnée par le sultan ayyûbide Al-Muazzam.
L'actuelle chapelle du Cénacle fut édifiée par les Franciscains, dès leur retour dans la ville, en 1335. La voûte à nervures du plafond est caractéristique des Lusignan ou du gothique chypriote. Le mihrab sculpté, la niche de prière musulmane, fut ajouté en 1523, lorsque les Franciscains furent chassés du bâtiment et la pièce convertie en mosquée.
Extrait du site des affaires étrangères d'Israël
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